Ilessayera également de déterminer la cause de la dépression. La prescription d’un arrêt de travail se fait uniquement si la dépression induit une incapacité permanente partielle supérieure à 25%. Le médecin doit alors estimer que les symptômes de la dépression ont un impact négatif sur les relations du salarié avec son
Le télétravail peut provoquer une dépression chez des personnes qui n'en feraient pas dans une situation habituelle", observe la chronobiologiste Claire
Lapsychologue met en cause « l’intensification du travail et les organisations du travail qui produisent de la solitude. » Autrement dit, bon nombre de pathologies, maladies professionnelles, troubles de la santé (isolement relationnel, dépression, angoisse) découleraient selon elle d’une « dégradation du vivre ensemble au
Lacaisse primaire d'Assurance Maladie peut vous verser 360 jours d'indemnités journalières dans un délai de 3 ans consécutifs pour un ou plusieurs arrêts de travail pour maladie. Concernant les arrêts maladie en rapport avec une affection de longue durée (ALD), si vous avez une interruption de travail ou des soins continus supérieurs
9EvXf. Gérer un collaborateur dépressif laisse souvent les managers désarmés. A la suite de difficultés personnelles ou professionnelles, un salarié peut devenir dépressif et rendre complexe le travail des équipes. Pour faire face cette situation particulièrement délicate, voici quelques pistes pour vous aider vous et votre salarié à traverser cette passe difficile. La dépression chez le salarié, difficile à vivre pour l’entreprise Elle reste compliquée à déceler pour le manager ou l’équipe, les symptômes sont fort nombreux et peuvent différer d’une personne à une autre. Un salarié préférera camoufler sa dépression mais certains signes sont révélateurs et peuvent vous alerter. Le plus souvent, ils se caractérisent par l’isolement, une démotivation, une tristesse permanente même si les circonstances prêtent à l’optimisme. Le salarié doit être pris en charge et nécessite de lui porter une attention bienveillante et d’essayer de lui apporter l’aide indispensable afin que son état n’empire. La dépression s’avère être difficile à vivre et l’entreprise pâtit aussi de la situation et souvent les collègues se voient attribuer des tâches qui lui reviennent et ont du mal à supporter une personne perpétuellement pessimiste. Plus de 10 000 maladies psychiques ont été reconnues comme accident du travail en 2016. Elles ne sont pas toujours liées au travail, mais elles ont pour conséquence un impact pour l’entreprise en matière d’absentéisme, d’arrêt maladie, d’influence négative sur les équipes ne savent pas toujours gérer cette maladie. Etre attentif à ses salariés reste un des points primordiaux car ils doivent pouvoir se confier en cas de malaise et de difficultés au travail. Dans le cas d’une dépression, l’employeur a obligation de se soucier de son salarié et ne peut rester passif face à une telle situation. Il est responsable de ses collaborateurs devant la loi et ne prendre aucune mesure pour aider le salarié peut donc lui porter préjudice. On peut l’accuser de laxisme et d’inhumanité et l’ambiance de l’entreprise peut devenir délétère. Il s’agit alors de remettre en question l’environnement de travail car même si la dépression a pour source un motif personnel, elle peut être liée ou aggravée parles relations avec les autres salariés, la pression, les missions difficiles et autres. Tous ces facteurs jouent un rôle crucial dans le développement d’une maladie psychique. Cependant attention, l’entreprise n’a pas un rôle de spécialiste ou de psychologue, il est donc impératif d’amener le salarié à consulter un professionnel. N’hésitez pas à lui conseiller de le faire. Même si l’humeur et la dépression de votre salarié semblent futiles à vos yeux, il ne faut pas les prendre à la légère. Comment aider son salarié ? Bien entendu, en tant qu’employeur vous n’êtes pas qualifié pour gérer une dépression, le salarié se doit tout de même d’être accompagné et écouté. Pour reconnaître des symptômes précurseurs d’un tel mal-être, la proximité avec vos équipes reste primordiale. Une bonne connaissance des salariés permet de déceler des comportements révélateurs de la dépression. N’hésitez pas à questionner l’équipe sur l’attitude du salarié possiblement dépressif. Une fois repérée, communiquer directement avec le salarié reste la meilleure des solutions. Les questions peuvent porter sur le moral, les difficultés encourues au travail ou encore les problèmes personnels s’il le souhaite. Un salarié dépressif fera rarement état de sa dépression directement auprès de son employeur, elle doit être décelée et requiert une attention empathique. Si le dialogue ne se crée pas, un collègue apprécié par la personne aura peut-être plus de facilité à déceler les problèmes. L’abord d’un sujet comme celui-ci s’avère compliqué et le salarié ne doit pas être pris en pitié ou encore culpabilisé. Des conseils s’appliquent par la suite, comme consulter un professionnel directement à l’aide de la médecine du travail, d’une assistante sociale ou encore dans le cadre privé. Il s’agit de fournir les meilleures options pour votre collaborateur sans le brusquer. Par la suite, il reste préférable de lui donner un peu de repos et avec une consultation psychologique régulière, la guérison sera plus aisée. La dépression se caractérise comme une longue maladie pouvant durer des mois, voire plus. Se séparer de son salarié durant une telle période, à cause d’un arrêt maladie, reste impossible à entrevoir pour l’entreprise. La meilleure des solutions reste de se focaliser sur une période de congé et si votre salarié est pris en charge régulièrement, la dépression sera plus simple à vivre pour lui et pour votre entreprise. Il s’agit juste d’avoir les clés pour le manager durant cette période. La dépression étant un processus lent, le salarié doit généralement faire face à sa maladie dans son environnement de travail. Pour cela, l’employeur doit trouver une solution pour gérer le salarié sans l’empêtrer dans sa dépression. Le point essentiel d’une gestion de la maladie passe toujours par la communication. Faites-en sorte que l’équipe entière puisse manifester de l’attention au salarié, qu’il se sente écouté par ses collègues et ses supérieurs. En ce qui concerne les taches et les missions, il reste préférable de donner des missions sans deadline, n’engendrant pas de pression auprès du salarié. Il s’agit tout de même de lui fournir des tâches intéressantes et captivantes pour son poste. S’il est désintéressé de son emploi et en dépression, il n’arrivera pas à progresser. L’essentiel est d’essayer de garder une productivité tout en aménageant les activités du salarié. Ceci permettra d’éviter de rencontrer des difficultés à la suite de la dépression de votre salarié, pouvant le culpabiliser par la suite. Souvent très longues, les maladies psychiques d’envisager des options, comme celle du télétravail ou d’un emploi à mi-temps. Le fait d’être au plus près de son environnement personnel l’aidera à guérir plus simplement. Ce type de situation reste très difficile à appréhender dans le cadre de l’entreprise, mais elle nécessite d’être jugée avec sérieux. Vous pouvez aussi pour mieux appréhender la situation le site souffrance & travail de Marie Pezé, sur la souffrance au travail qui vous donnera des clefs pour trouver les meilleures solutions.
Désignée par l’anglicisme burn-out », la dépression au travail s’agit d’une maladie se caractérisant notamment par un état d’épuisement profond, un sentiment d’incompétence, un sentiment d’échec, une perte de motivation et de facultés de décision, une baisse considérable du sentiment de plaisir et un désinvestissement de l’activité professionnelle. Elle guette aujourd’hui de nombreux salariés dans un contexte où le travail ainsi que l’entreprise peuvent toutefois se transformer en un véritable lieu de torture morale. Ainsi, on s’intéressera principalement dans ce qui va suivre sur les différentes causes d’une dépression professionnelle. Dépression au travail ou burn-out de quoi parle-t-on exactement ? La dépression à cause du travail ou burn-out ou épuisement professionnel est nécessairement liée au travail. Elle peut se définir comme une situation de mal-être mental et physique lié au quotidien professionnel. Cela dit, l’épuisement professionnel affecte autant les pensées que l’humeur et le comportement. Autrement dit, ce genre de maladie correspond à la phase finale d’un processus durant lequel le stress est devenu trop important. Cela explique donc pourquoi en cas de burn-out, ceux qui sont atteintes sont toujours en situation de stress chronique et s’exposent davantage au risque de suicide. Le syndrome d’épuisement professionnel se caractérise par de nombreux symptômes, allant notamment des troubles du sommeil à la situation de déni, et en passant bien sûr par la fatigue chronique, l’irritabilité, la perte de motivation, la douleur musculaire, la variation de poids, les problèmes cardiaques, l’addiction, le manque d’appétit, etc. Il convient cependant de souligner qu’être dépressif au travail constitue un mal multifactoriel. Ce qui veut dire lorsqu’on est victime du burn-out, plusieurs de ces symptômes pourraient se manifester simultanément. D’autre part, la dépression professionnelle est l’un des troubles psychiatriques les plus fréquents, surtout en France. D’après une enquête menée par l’EDA European Depression Association, 20 % des employés français seraient atteints de dépression au travail durant leur carrière. Qui plus est, selon l’OMS Organisation mondiale de la santé, ladite dépression deviendra la deuxième cause d’invalidité à travers le monde d’ici 2020. D’un point de vue biologique, les experts ne parviennent toujours pas à expliquer complètement ce qui mène à la dépression professionnelle. Quoi qu’il en soit, il s’agit certainement d’une maladie assez complexe qui fait intervenir différents facteurs, comme ceux qui relèvent du quotidien professionnel ainsi que de la vie personnelle du salarié. Les causes relevant du quotidien professionnel Que l’on soit agent de la fonction publique, ou salarié du secteur privé CDI, CDD, travailleur intérimaire…, lorsque les tâches auxquelles on est confronté quotidiennement se multiplient et s’alourdissent, on s’expose automatiquement à des risques d’accidents et d’affections. Quand on est confronté à ce genre de situation, on est bien sûr en situation de stress chronique. Or, l’accumulation de stress au travail est susceptible de provoquer l’un après l’autre, voire simultanément les symptômes de l’épuisement professionnel. Une charge de travail trop conséquente constitue alors un facteur majeur de vulnérabilité du fait qu’elle est susceptible d’affaiblir le système immunitaire. On peut aussi classer parmi les causes de la dépression à cause du travail le manque d’autonomie. Des experts ont affirmé que l’épuisement professionnel peut se déclencher lorsque le salarié ne participe à aucune des décisions liées à ses missions, ou plus précisément lorsqu’il n’a aucun contrôle sur son travail. Là encore, le salarié s’expose à un degré de stress quotidien considérable du fait que celui-ci a bien sûr l’impression de ne pas avoir un objectif et de s’apparenter à une simple marionnette. Une telle situation risque tôt ou tard de compromettre la performance du salarié. Dès lors, ce dernier risque de perdre complètement sa motivation ainsi que le plaisir de travailler, voire même perdre le contrôle sur soi-même ainsi sur son activité. Il convient par ailleurs de souligner que les employés qui s’impliquent trop pour les autres ainsi que pour leurs missions sont souvent atteints de la dépression au travail. Plus concrètement, ces personnes-là se donnent souvent à fond, mais sans reconnaissance, notamment venant de leur employeur ou de leur supérieur hiérarchique. Cela dit, lorsque la reconnaissance et les efforts fournis sont en déséquilibre, cela risque certainement de donner champ libre aux différents symptômes du burn-out. Il en va de même lorsque les salariés souffrent de non-reconnaissance par leur supérieur quant aux problèmes et difficultés auxquels ils sont confrontés quotidiennement dans le cadre de leur travail. Dans un point de vue où les causes de la dépression au travail sont plurifactorielles, elles peuvent également relever des caractéristiques organisationnelles de la société le manque de soutien social et cohésion, les iniquités, les conflits de valeur, le manque de formation, l’inadéquation entre les compétences et le poste, les interruptions dans le travail, et ainsi de suite… Les causes qui relèvent de la crise économique Les mutations économiques que subissent actuellement les entreprises exposent quotidiennement les salariés à un degré de stress conséquent. La raison est que ce contexte s’accompagne de différents facteurs déclencheurs de la dépression professionnelle qui, à sa place, deviendra un déclencheur de la perte d’emploi rupture du CDD, licenciement, incapacité de travail. Parmi ces déclencheurs figurent notamment la crainte de perdre son poste actuel, les délocalisations, la compétitivité mondiale qui ne cesse de s’accroître, la pression de plus en plus lourde sur les fournisseurs, le temps de travail insuffisant par rapport à la quantité de travail à réaliser quotidiennement, les consommateurs qui sont de plus en plus exigeants, la technologie qui est en perpétuelle évolution, le marché qui est extrêmement concurrentiel, etc. Les causes qui relèvent des caractéristiques individuelles Il ne faut surtout pas oublier que certaines attitudes, situations ou caractéristiques individuelles sont susceptibles, dans un contexte de travail de plus en plus stressant et fatigant, de favoriser la survenue d’un épuisement professionnel. Le fait de trop s’engager dans le travail, ou plus précisément faire son emploi le centre de sa vie, est l’un des comportements classiques qu’on retrouve souvent chez les candidats à l’épuisement professionnel. À cela s’ajoute le fait d’être trop perfectionniste dans tout ce qui concerne le travail ou de se fixer constamment des objectifs pratiquement inaccessibles envers soi-même. Sont également considérés comme étant des candidats au burn-out ceux qui ont de l’enthousiasme, de l’idéalisme et une conscience professionnelle poussés à l’extrême. Il en va de même pour les employés qui se négligent eux-mêmes et qui ont des difficultés à se fixer ses propres limites ; négligent tout ce qui a trait aux évacuations des tensions ; veulent tout faire au lieu de jouer la carte de la délégation ; ont du mal à maîtriser et canaliser leurs émotions ; se laissent dominer par l’anxiété ou par l’angoisse ; une faible estime de soi ; etc. Dépression au travail comment s’en prévenir ? Afin de se prémunir de la dépression au travail, il ne faut surtout pas se surcharger tout en se fixant des limites à ne pas outrepasser. Qui plus est, on doit apprendre à travailler en équipe et à déléguer. Il convient de surcroît d’éviter pousser à l’extrême son côté perfectionniste du fait qu’un tel comportement est considéré comme l’un des ennemis du bien. Si le rythme ainsi que la charge de travail sont trop conséquents, on doit agir rapidement dès les premiers signes de stress ou de fatigue en alertant directement la hiérarchie quant à ces conditions. Bien que l’on soit confronté quotidiennement à une charge de travail important, on peut très bien se mettre à l’abri du burnout en privilégiant ledit soutien social être soutenu par les collègues de travail, les supérieurs ou encore la famille. Dès qu’une difficulté se présente, il ne faut surtout pas hésiter à en parler autour de soi afin de bénéficier d’un soutien moral, voire matériel venant de l’entourage. Pour éviter la dépression au travail, il ne faut jamais garder son mal pour soi. Toujours dans l’optique de se protéger de la dépression professionnelle, il apparaît plus judicieux de souscrire à des formations ou des stages de gestion de stress. D’ailleurs, il s’agit là d’un poste de dépense pouvant toutefois être pris en charge, intégralement ou partiellement, par l’entreprise ou des organismes agréés. Sinon, on peut aussi miser sur la thérapie comportementale afin de se motiver à mettre en place une stratégie de combat qui apportera bonheur et tranquillité. Celle-ci se révèle d’autant plus indispensable lorsqu’on souffre d’un trouble anxieux ou qu’on a du mal à surpasser ses problèmes de phobie, etc. D’autre part, il ne faut pas hésiter à s’adonner à des activités divertissantes en dehors des heures de travail ou durant le week-end pour se détendre, se relaxer et pour relâcher toutes les tensions physiques et psychiques.
La section locale 1000A des TUAC a gain de cause en faveur d’une travailleuse qui demandait réparation après avoir eu des ennuis de santé à cause du travail Toronto – 27 octobre 2014 – Chit Medina, membre de la section locale 1000A des TUAC Canada qui travaillait comme emballeuse chez Kretschmar, éprouve de la reconnaissance envers le syndicat parce que celui-ci a considérablement contribué à améliorer la qualité de la vie qu’elle mène. Après avoir travaillé pendant quatre ans chez une entreprise de transformation de la viande à Toronto, la consœur Medina a dû mettre fin à sa carrière. Elle éprouvait des douleurs atroces aux épaules, au dos, au cou et au bas du dos qui l’empêchaient de travailler. Son travail, qui comportait le soulèvement d’objets pesants ainsi que des mouvements répétitifs, avait sérieusement nui à sa santé. Je n’en pouvais plus », explique-t-elle. Contrairement aux salariées qui travaillent dans des entreprises dont le personnel n’est pas syndiqué, la consœur Medina n’a pas été obligée d’agir toute seule en faisant ses démarches pour obtenir justice. Pendant de nombreuses années, la section locale 1000A des TUAC Canada a lutté d’arrache-pied afin de défendre ses intérêts devant la Commission de la sécurité professionnelle et de l’assurance contre les accidents du travail CSPAAT, organisme qui administre le régime d’indemnisation des personnes ayant eu un accident du travail ou des problèmes de santé à cause du travail en Ontario. Comme elle l’avoue, en ayant affaire à la CSPAAT, Chit Medina a dû s’armer d’énormément de patience car celle-ci allait être mise à rude épreuve. Elle ajoute que la Commission avait rejeté ses demandes à plusieurs reprises. Or, cette année, madame Medina a fini par avoir gain de cause. Grâce à l’intervention de la section locale 1000A des TUAC Canada, la CSPAAT a accepté une de ses demandes et, donc, lui verse actuellement des indemnités. Cependant, il en reste une dernière qui demeure en suspens. Je suis tellement soulagée », confie la consœur Medina. Après tant d’années de souffrance, j’ai fini par avoir une réponse », poursuit-elle. Dans certains cas, il faut attendre longtemps pour faire aboutir un appel à la CSPAAT, mais les membres de la section locale 1000A savent que leur syndicat est là pour les aider et qu’il est prêt à aller jusqu’au bout pour le faire », indique Pearl Sawyer, présidente de la section locale 1000A des TUAC Canada. Au point de vue psychologique, je me sens mieux qu’auparavant. Également, je suis si heureuse que mon syndicat ait été là pour m’aider », explique Chit Medina. Je veux que les autres travailleuses et travailleurs sachent que nous avons des droits grâce auxquels nous sommes protégés si nous avons un accident au travail », enchaîne-t-elle.